Nous partons de à nouveau de bonne heure du camping, il est seulement 8h30. Nous avons prévu, comme la veille pour le Preikestolen, de réaliser la randonnée pour le Kjeragbolten de bonne heure afin d’y croiser un minimum de monde. Le point d’arrivée de cette randonnée est un bloc rocheux littéralement coincé entre deux autres, et dominant encore une fois le fameux Lysefjord.
A 9h20, au départ de la randonnée, nous ne sommes bien entendu une nouvelle fois pas seuls, mais il y a bien moins de monde que la veille. Il fait beau, ça annonce une très belle journée.
Dès le départ, la randonnée donne le ton, il faut limite escalader ces gros blocs de roche. Certaines personnes abandonnent déjà.
Dommage pour elles, car après, ça se radoucit un peu… On peut apercevoir le fjord en contre-bas, et le camping !
Malheureusement, petit à petit le temps se gâte. Le grand ciel bleu laisse place à un brouillard qui se fait de plus en plus épais. A un moment, nous ne voyons plus rien, impossible de nous diriger : les marquages au sol sont hors de vue. Il est 11h40 lorsque nous arrivons, après avoir un peu tourné, à destination. Olivier a le courage de monter sur ce petit rocher suspendu, mais Delphine ne s’en sent pas capable et s’abstient.
Il faut dire que le chemin pour y accéder est très étroit et escarpé… et il ne faut surtout pas avoir le vertige. Il ne vaut mieux pas se louper.
Nous mangeons rapidement sur place, il ne fait pas chaud et ce n’est pas très agréable d’être immobiles. Dès la fin de notre repas, nous prenons le chemin du retour, direction la voiture. Évidemment, le brouillard commence à se dissiper.
Nous sommes de retour au parking à 15h15. Nous redescendons jusqu’au fjord où nous prenons un ferry touristique, très cher mais qui doit nous permettre d’apprécier sous tous ses angles le Lysefjord.
Nous effectuons plusieurs arrêts dans de très petits ports pour y laisser quelques personnes qui y vivent ou logent peut-être.
D’ici, nous devons pouvoir observer le Preikestolen et le Kjeragbolten sous un autre angle. Malheureusement, nous ne voyons que le deuxième. Le premier étant dissimulé derrière un épais brouillard.
Regardez bien, c’est le petit cailloux coincé!
Le chauffeur du ferry effectue une délicate manœuvre dans un petit bras du fjord. Il ne reste en effet que quelques dizaines de centimètres entre les parois rocheuses et la coque du navire.
Nous pouvons voir un seul et unique phoque et de très nombreuses méduses.
Il est 21 heures lorsque nous arrivons au camping pour notre rituel habituel. Nous sommes exténués lorsque nous nous couchons : il est plus de minuit. Heureusement demain sera une journée plus reposante.